Chez Daher, essais et bureau d’études travaillent ensemble pour relever les défis de demain
Dans ce contexte de crise économique, touchant ses activités à la fois d’avionneur, d’équipementier aéronautique et de logisticien industriel, Daher ne compte pas que sur le prêt garanti par l’Etat (PGE) et son plan de restructuration. Depuis déjà plusieurs années, une collaboration étroite entre les laboratoires d’essais et le bureau d’études lui permettent de répondre aux exigences de qualité, de coûts et de délais.
La crise n’aura pas épargné Daher, fleuron de l’industrie française, à la fois avionneur et équipementier. Fort d’environ 10 000 salariés répartis à travers treize pays, le groupe entend se restructurer, faire des sacrifices et s’appuyer sur un PGE d’un montant de 170M€ – selon nos confrères des Echos. Mais pas seulement. Car ce groupe aux activités multiples n’est pas né de la dernière pluie, en témoigne le déploiement de ses savoir-faire dans d’autres activités – l’entreprise s’impose aujourd’hui comme un spécialiste des services logistiques et de la supply-chain, et un acteur de poids de l’industrie 4.0. Mais ses atouts ne se limitent pas à cette diversité d’activités. D’un point de vue organisationnel aussi, Daher disposent de billes précieuses pour maintenir un niveau de productivité élevé, à l’exemple des essais.
Sur le site de Tarbes (Hautes-Pyrénées), l’un des plus importants du groupe avec plus de 1 600 collaborateurs, services d’essais et bureaux d’études travaillent et avancent ensemble, que ce soit pour des besoins en interne ou des prestations industrielles, activités qui représentent près de la moitié du chiffre d’affaires de l’entreprise. Alain Crouzet, responsable du bureau d’études pour le groupe explique qu’« entre les deux services, nous ne sommes en aucun cas en concurrence et nous incluons systématiquement le service Essais dans les réunions, notamment pour déterminer avec lui la faisabilité des essais à mener. Nous sommes avant tout partenaires ».
Les essais, une étape stratégique
Face à la croissance du secteur aéronautique et aux montées en cadences, puis au besoin de s’adapter à la chute vertigineuse des commandes due à la crise, il est impératif pour le bureau d’études et les laboratoires d’essais de collaborer le plus en amont possible afin de réduire au maximum le nombre d’essais physiques par exemple, les temps de test de fatigue ou encore préparer les bons outillages dont la production aura besoin… un des nerfs de cette guerre acharnée contre les coûts de tests parfois très onéreux ; « les processus d’essais sur les matériaux composites notamment prennent la forme d’une pyramide avec à la base le « coupon » (les essais sur les fibres pour obtenir les propriétés matériaux), puis l’étage « details » avec des essais sur éprouvettes sur des éléments plus complexes et enfin, au sommet, l’essai de l’ensemble ou du sous-ensemble complet, détaille Alain Crouzet. C’est sur les deux premiers étages de cette pyramide que nous accentuons nos efforts pour limiter les temps d’essais. Pour cela, nous travaillons régulièrement avec des partenaires techniques tels que les IRT Jules Verne et Saint-Exupéry ». Pour le dernier étage de la fusée, les essais physiques sont toujours exigés par les certifications en vigueur, les donneurs d’ordres lorsqu’il s’agit de prestations ou encore… la société civile.
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