Réindustrialisation : IMT Atlantique veut marquer la rentrée de septembre en dévoilant ses atouts

Le 29 août dernier, à Paris, IMT Atlantique a dévoilé à la presse professionnelle ses atouts en matière de recrutement, de formation et d’innovation industrielle. Dirigé depuis avril 2022 par Christophe Lerouge, l’établissement de « la côte ouest » peut se targuer de répondre aux objectifs du ministère de l’Économie, des finances et de la relance, à commencer par une hausse significative des effectifs au sein de ses trois campus (Nantes, Brest et Rennes), à la fois en première et en deuxième années. « De 351 étudiants en 2022 nous sommes passés à 370 cette année, soit une augmentation de 6% des nouveaux étudiants », précise le directeur d’IMT Atlantique ; une hausse certes modeste mais qui amorce une tendance que le groupe souhaite durable. « À terme, nous espérons attirer 25% d’étudiants en plus d’ici 2027 ».

Car pour Christophe Lerouge, la réindustrialisation du pays, tant voulue par le gouvernement à travers le Plan France 2030, passera par le recrutement et donc la formation, mais aussi par l’international, l’innovation et la recherche. Pour ce faire, IMT Atlantique ne manque pas d’atouts et se tient prêt à relever les défis dans les trois premiers secteurs clefs identifiés : la cybersécurité, la 5G et la santé… tout en espérant être retenu dans d’autres projets d’avenir par le ministère tels que l’intelligence artificielle (IA), l’ingénierie nucléaire ou encore le pilotage des réseaux d’énergie. « IMT Atlantique est déjà fortement impliqué dans ces domaines d’activité et a les capacités de répondre aux besoins des mini-réacteurs SMR, des énergies renouvelables, de la décarbonation ou encore des dispositifs médicaux ».

Mettre toutes les chances de son côté

Véronique Stéphan (directrice du développement et des relations entreprises – Devre) et Laurence Le Coq (directrice de la recherche et de l’innovation) abondent dans ce sens. Entre les différentes actions pour sensibiliser les jeunes étudiants au monde de l’entreprise (et notamment industrielle, qui représente un tiers des destinations des ingénieurs de l’établissement – chiffre en constante augmentation) et la recherche, qui représente toujours un socle indissociable de l’enseignement, IMT Atlantique entend renforcer ses relations avec le monde industriel.

En témoignent la création d’une école doctorale entièrement dédiée à l’industrie, le développement de laboratoires communs avec les entreprises, le dépôt de quelque 340 brevets, la quarantaine de start-up accompagnées au sein de son incubateur… sans oublier des relations privilégiées avec les ETI présentes sur deux régions (Pays de la Loire et Bretagne) et des grands noms de l’industrie tels qu’Airbus, Thales, Orange ou encore EDF. Seule ombre au tableau : les PME/PMI, encore peu concernées par les transferts de technologies…