Astrobotic réussit ses tests des trois charges utiles de la Nasa pour la détection d’eau sur la Lune

Pour Astrobotic, les tests portant sur des trois charges utiles est un succès. Le test comprenait la vérification des logiciels en vol et au sol. Ces logiciels permettront de contrôler les charges utiles depuis les centres de la Nasa via le siège d’Astrobotic à Pittsburgh.
Conçues pour voler à bord du Viper (Volatiles Investigating Polar Rover) de la Nasa en 2023, les trois charges utiles s’intègreront d’abord directement à l’atterrisseur Peregrine d’Astrobotic pour la première mission Peregrine cette année. L’achèvement récent des tests de simulation d’interface à l’aide du simulateur mobile d’interface de charge utile (PIMS) d’Astrobotic a permis de vérifier que ces charges utiles fonctionneront correctement une fois intégrées.
Les trois charges utiles de détection de l’eau de la Nasa en détail
La première charge utile, le spectromètre de masse observant les opérations lunaires (MSolo) permettra d’identifier des molécules dans l’exosphère de la Lune, y compris éventuellement de l’eau. Il mesurera les gaz provenant de l’atterrisseur lors de l’atterrissage afin d’identifier ce que l’atterrisseur a apporté à la surface lunaire. Il surveillera en outre les changements au fur et à mesure de la progression de la mission. Astrobotic et l’équipe du MSolo ont testé avec succès une unité d’ingénierie comprenant une pompe à vide pour simuler le vide de l’espace.

© NASA / Ames Research Center / Dominic Hart
Le second est le système de spectromètre neutronique (NSS). Conçu pour détecter la quantité d’hydrogène sous la surface de la Lune et à proximité de l’atterrisseur Peregrine, le NSS mesure le nombre et l’énergie des neutrons présents sous forme de rayonnement sur la Lune. Ceux-ci qui peuvent être utilisés pour déduire la quantité d’hydrogène présente dans l’environnement ; une détection possible car lorsque les neutrons frappent un atome d’hydrogène, ils perdent beaucoup d’énergie – un changement que la NSS peut détecter. La NSS peut mesurer le volume total d’hydrogène jusqu’à trois pieds sous la surface. Par rapport aux mesures similaires effectuées par les détecteurs de neutrons en orbite, les mesures effectuées sur la surface lunaire peuvent donner une image plus détaillée et plus précise de la présence d’hydrogène sur la surface lunaire.
Enfin, la troisième charge utile, le spectromètre volatile NIRVSS, se compose de trois instruments scientifiques : le spectromètre dans le proche infrarouge, le module d’imagerie Ames et le capteur d’étalonnage à ondes longues. Le spectromètre proche infrarouge capture les spectres réfléchis de la surface lunaire lorsqu’il est éclairé par une lumière de différentes longueurs d’onde. Ces informations aident à déterminer les propriétés des matériaux de la surface lunaire et identifier si de l’eau ou d’autres matériaux sont présents dans une image. Le module d’imagerie Ames est une caméra qui capture des images pour contextualiser les données du spectromètre. Le système de calibrage des ondes longues mesure précisément la température de la surface lunaire pour calibrer les données du spectromètre.
Intégration en 2021 des trois utiles de la Nasa sur l’alunisseur Peregrine d’Astrobotic
La réussite des tests PIMS est l’une des dernières étapes avant que ces charges utiles ne soient livrées à Astrobotic pour être intégrées à l’atterrisseur Peregrine. L’intégration aura lieu début 2021 au siège d’Astrobotic à Pittsburgh. Une fois intégré, l’engin spatial complet effectuera une série de tests et sera ensuite lancé à bord de la fusée Vulcan Centaur de l’United Launch Alliance.

Peregrine se posera sur la Lune et fournira l’énergie et les données aux charges utiles. Objectif ? Permettre à leurs équipes d’effectuer leurs expériences dans l’environnement lunaire et de recueillir des données inestimables. Astrobotic livre des charges utiles de la Nasa sur la Lune dans le cadre du projet Commercial Lunar Payload Services de l’agence en vue de faire progresser la science, l’exploration ou le développement commercial de la Lune.
Le voyage de ces charges utiles de détection d’eau ne s’arrête pas là. Fin 2023, l’atterrisseur Griffin d’Astrobotic se posera au pôle sud de la Lune en transportant ces mêmes technologies – mais cette fois-ci avec des roues. Le rover Viper de la Nasa de la taille d’une voiturette de golf, descendra les rampes de l’atterrisseur sur la surface lunaire et commencera sa mission en transportant une série de charges utiles similaires.
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